Abercrombie and Fitch


  • La marque de vêtements au marketing travaillé suscite la controverse avec des vêtements «taille XXXS». Une nouvelle polémique qui fait suite à de nombreuses autres, jusqu'à ternir irrémédiablement l'image branchée de l'enseigne.
  • Cela a beau être le credo de sa direction, le «beau» et le «cool» s'appliquent de plus en plus difficilement à la réputation d'Abercrombie & Fitch. Fin juin, la version britannique de Grazia révélait le penchant de la marque pour une ligne extra-mince avec l'apparition de vêtements de taille «triple 0», autrement dit XXXS («extra-extra-extra-small») dans ses magasins. Depuis, la nouvelle suscite critiques et inquiétude chez de nombreux internautes, relève Le Parisien .
  • L'affaire aurait moins de retentissement sans les antécédents de la marque. Depuis la reprise d'Abercrombie & Fitch par Mike Jeffries, en 1992, les mesures polémiques sont montée en puissance dans l'enseigne BCBG tendance cool et sexy. (scandale : lors d'une interview, le pdg confié que leur  marque de vêtement s'adresser au enfant cool et non aux autres, allant jusqu'à dire qui font clairement une « sélection » de leurs clients) Vendeurs torses nus, diffuseurs de parfum et animations dans les magasins existent depuis la première heure et ont participé au succès de la firme. 
  • En 2013, le PDG décide de ne plus commercialiser de vêtements pour femmes au-delà de la taille 40. À une exception près: les soutiens-gorge. La raison? Mike Jeffries souhaite ne voir que «des personnes minces et belles» dans ses échoppes. La décision donne lieu à une pétition, signée par 80.000 internautes, et à une publicité détournée pour «Abercrombie & Fat» («Abercrombie & Gros»). Quelques mois plus tard, la marque revient sur son choix et propose à nouveau des vêtement féminins XL et XXL.

Editeur: Méline Aldebert

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