Le mouvement "Street"


  • La rue est censée suivre la mode, mais voila que la mode suit la rue. Nike, Adidas, Puma sont devenus des mastodontes. Quand on demande aux enfants comment ils s'habillent, ils ne citent pas une seul marque de mode. La mode n'a pas le choix, elle va devoir récupérer cette énergie de la rue. Les défilés se déroulent dans la rue, sans demander d'autorisation car cela était compliqué avec les attentats à cette époque dans Paris. Un mouvement qui dénonce la différence, qui cherchent à instaurer un « tous pareil ». Plus personne n'aime le côté glamour. Les grandes maisons de couture comme Ungaro, convoquent des graffeurs pour leur décors. Sont alors organisées des expositions dans de grandes villes telles que New-york ou Paris où est consacrée spécialement la mode de rue. Des mannequins en maillot de foot, les chaussettes de sport dans les talons. Des mannequins noires, blanches, enceintes, sdf. 
  • Tous le monde est placé au même niveau, les catégories sociales n'ont plus d'importance, un mouvement qui plaît ou déplaît mais qui fait énormément parler à la télévision, comme dans les journaux. Le mot confort devient inévitable. Les créateurs ne se disent plus faire de la mode, mais être dans l'industrie textile. 
  • En 1998 H&M fait sa première ouverture spectaculaire à Paris, c'est la fin d'un modèle économique de la mode, finit les stocks, finit les deux saisons par an, on réassort en permanence. 5H après l'inauguration ils viennent livrer un inventaire de tout ce qui c'est bien vendu dans la mâtiné. La couleur qui a fait carton, le gris. On parle de la mode « hip-hop américaine ». Puis plus se mouvement se développe, plus il tend vers la mode future...

Editeur: Andy Da Veiga

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